[ Catch me ... If you Can ]

J'ai décidé de partir, de ne pas revenir. Je ne supprimerais rien. Peut être un jour reviendrais je pour d'eventuelles notes.
Le net me fait mal, le net me détruit. Je n'aime pas cette "seconde vie". Je ne pars pas en ayant mal. Non. Juste en ayant quelques regrets. Pour certaines personnes. Et puis des énormes "merde". A dire aussi.

Sur ce, bonne continuation à tous. Je crois qu'il est venu pour moi le moment de rejoindre bien plus la réalité. Et puis, dans quelques jours, je suis dans les bras de mon Homme. Celui qui me rends forte. Celui qui fait que je crois en moi. Un peu plus encore.
C'est la meilleure chose qui m'arrive ce qui va se passer en ce 24 Juin. J'aurais voulu vous faire partager ces moments là. Ceux que j'ai attendus avec ferveur durant un an. Mais je ne peux pas. Je ne peux plus.

Je l'aime. Choupi, je t'aime, aussi. Merci à ceux qui ont toujours aimé.

~~ Marine~~

- Queen Adreena -

L'excès, c'est carrément l'inconnu. Style destroy, un peu j'en-foutiste sur les bords, une effusion d'ailleurs, de nouvelles sensations.
Un laisser-aller planant, enoûtant. Ca ne fait pas si longtemps que ça que cette vision de la vie fait de l'oeil, prends de la prestance, m'observe attentivement. Tout laisser clasher. Voler en mille morceaux un peu n'importe comment. Marre d'être une nana propre sur elle. Le bord-d'elle, ça doit être chouette ça. Rien a dire, ça manque à mes journées répétitives. Il me faut du piment dans ma vie. Dans mon couple. Et je vais l'avoir dans une quinzaine de jours. Ouvrir les yeux, ressentir, vivre pour de bon.
Tout va bien pour l'instant. Merde. C'est pas le moment d'abandonner, de dire ciao à ce qui peut se présenter à moi.
Une vie rock'n'roll oui , un peu. Voir beaucoup. Et laisser infuser.

* Le temps d'un été*

C'était une envie hard.

{J’ai envie de…}

- Garder sa précieuse dédicace écrite sur l’arrière d’un bout de carton de clopes.

-Zapper cette maladie.

-Prendre ma revanche contre eux.

-Dévaliser un Virgin ou une Fnac, je veux des dvd !!

-Lui. Tout simplement.

-Trouver quoi mettre le jour de mon départ.

-Faire des rencontres comme celles qui ont pu se faire auparavant. Elles se font trop rares...

- Milk-shake à la fraise.

- Réussir ce fichu examen. Après tout je ne suis même pas stressée… J

- Me la jouer jolie demoiselle le temps d’une soirée dans ses bras.

-Lâcher tous les mots qui me viennent à l’esprit sur une feuille. Et virer les plus moches.

-Voir enfin ce Requiem for a dream qui m’attire, qui m’attire… jusqu’à n’en plus pouvoir.

- Rester heureuse. Même demain. Même pour toujours.

-Partir encore une fois à Disneyland. Parce que là-bas, je ne m’en lasse pas.

-Me calmer sur le chocolat.

-Grandir demain. Pour toujours. Peut-être…

Et il y en a tant d’autres… . Je n’avais pas forcément d’idées à retranscrire ce soir, et je commence à m’essouffler quant aux notes…

A blablater toujours les mêmes choses…je cherche, je fouine au fin fond de ma tête pour vous dénicher des idées de présentation sympa J .

Je retourne en furie le nez dans le bouquin. Celui qui vous retourne.

[Et tout commencera comme ça…

Un peu comme dans les films]

Des fringues éparpillées dans une valise trop petite. Un ancien portable embarqué pour montrer comment elle était. Avant.  Quelques sous dans sa poche. Un aéroport peuplé de gens stressés. Des mots, encore des mots, toujours des mots. Qui résonnent dans la tête, dans la tempe un peu plus ce matin là. La trouille au ventre de ne pas arriver à la hauteur, le pardon murmuré de ne pas être aussi jolie que ça en vrai de vrai.

Une batterie d’appareil photo qui ne fonctionne que quand elle le souhaite. Des chewing-gums mâchouillés nerveusement, un peu comme à la façon du clip de Air. Un cœur qui n’en finit plus de battre, de pulser ce sang dans les artères.

Quelques bouquins dans un sac, un mp3 pour au dessus des nuages, et quelques images de la vie d’avant ce périple, de la demoiselle à côté du hublot.

Espace fumeur, non-fumeur ? Avion même pas pris depuis 5 années. Le tic-tac d’une montre, des au revoirs de ceux qui protègent et qui laissent malgré tout un peu plus de liberté.
Des talons qui claquent sur ce sol d’un autre aéroport. Celui de là-bas. Lui dans ses bras. Elle pleurant. Cette année insoutenable. Et jamais rien n’égalera cet instant là.

Avant ça, il y a l’examen. Il y a le stress, se faisant de plus en plus intense. Mais j’aime la tournure que ma vie prend.

Je suis mon petit bout de chemin. Et je ne peux qu’adorer J .

- ¤ -

[ Temps Libre de Leeloo
- Week-end et jours fériés à souhait ]

*Welcome to My World*

J’aime lorsqu’un film me donne l’envie furieuse de me retrouver au milieu du décor. Juste de revenir en arrière pour vivre quelques instants d’une histoire écrite noir sur blanc, sur des pages pâles d’un scénario Hollywoodien.

Ceux qui vous retournent et vous laissent esprit tremblant figé dans votre canapé. The Virgin Suicides, c’est beaucoup de ça. Aussi. Prendre l’avion, me retrouver dans la rue du tournage datant d’il y a 7 ans, jusqu’à en avoir des frissons. Ce n’est qu’un rêve, j’en suis consciente. Mais j’aimerais tellement… J.

Il m’a dit : « Je ferais n’importe quoi pour toi ». Et ça m’a retourné le cœur. Suis-je aussi importante que ça pour certaines personnes ? je crois que je ne m’en rends pas bien compte. Comment on ouvre les yeux après les avoir fermés durant toute son adolescence ?

C’est bon, c’est beau, c’est planant.

Espérons que ça dure. Qu’il ne se lasse pas. Qu’il ne lâche pas prise…

Je me suis offert STUDIO, et j’adore. Ce n’est pas mon genre de papoter magazines, mais là… c’est drôlement chouette.

Avec la sublime couverture de Kirsten. Et Sofia Coppola. Et ces bijoux du septième Art qui sortent prochainement en salle… Bouquin que je recommande. Vivement.

Outre le fait que je me saoule à cette B.O du film évoqué plus haut, que je passe mon temps au téléphone à lui envoyer des « je t’aime », à prendre tout plein de photos avec mon numérique [ et parfois il y en a trop de moi-même… ] , de faire remarquer à maman qu’il faudrait peut-être qu’elle finisse par appeler la mère de Jeff pour le voyage, que je dépense bien trop dans les bouquins ces temps-ci, que ma bouille de gamine s’affine au fil du temps et deviens peu à peu celle d’une petite dame, que mon hystérie face à l’arrivée prématurée de ma cousine Samedi prochain ne fait qu’accroître mes envies les plus folles…, tout va bien, dans le meilleur des mondes.

Mais c’est un peu osé de dire ça de cette façon. Non, je le dis. Tout va bien. Je profite. Qui sais si demain je serais encore là, je veux vivre. A 100%. Tous mes rêves.

Quelque part je suis née cette année. Merci chéri. Les Amis aussi.

Marine

Pix by Bubble Street ¤

[ You & Me ]

    Sept choses que vous faites bien :

*       Les bisous :p

*         Les câlins aussi ^^

*         Remonter le moral

*          La folle

*          Ecrire…

*          Jouer de la basse

*           Faire sourire, parfois.

Sept choses que vous ne pouvez faire :

*          Les maths, trop compliqués pour moi ^^

*          La cuisine, quelquefois 

*          Le fameux rire machiavélique 

*         La grande dame 

*          Négliger ma solitude 

*          M’extérioriser 

*          Bouder 24 heures sur 24 ^^ 

Sept choses qui vous attirent dans le sexe opposé :

*          Le regard

*          Les mains

*           Le parfum

*          Les cheveux

*          La bouche

*          Le style 

*          La nuque

Sept choses que vous dites souvent :

*         « C’est merdeux ^^ »

*        « Mine de rien… »

*         « Même pas vrai »

*        « C’est clair »

*          « Bidon »

*         « Monion ;) »

*         « Grave »

Sept béguins pour des célébrités :

*          Johnny Depp

*          Jared Leto

*          Ashton Kutcher

*          Natalie Portman :$

*          Stuart Zender

*          Hayden Christensen

*          Kurt Cobain…

Sept personnes dont vous aimeriez qu’elles répondent aussi à ce questionnaire (si elles passent ici) :

*          Nanou, parce que je le veux ! ^^ (l)

*          Nina, je suis curieuse de connaître tes avis :)

*          Gwenn, parce que ma choupi je l’aime 

*          Calilou, ma princesse toute mimi ^^

*          Et à tous ceux que ça branche ^^ 

J’ai toujours négligé la confiance en soi. Etant moi-même persuadée que ce charmant avantage était tout simplement acquis par l’opération du saint esprit dès la naissance, je n’ai jamais cru en quoi que ce soit pour que celle-ci surgisse enfin à un moment précis dans mon existence.

J’ai vécu 17 années dans l’angoisse avant de la trouver. Et je ne pensais pas mettre la main dessus d’une façon aussi simple. En fait, là est tout l’enjeu de notre devenir. Laisser passer les occasions comme de simples futilités sans importance, avec la fainéantise de se persuader soi-même que peut-être un jour, éventuellement la vie nous sourira, était ma plus belle erreur.

J’ai grandi, changée à tous point de vue. Même si certaines traces resteront persistantes, je n’en demeure pas moins heureuse à l’heure d’aujourd’hui.

Dans deux mois et demi, la majorité m’englobera. Les actes triés sur l’éventail de mes envies seront éparpillés et choisis avec la plus grande des minuties.

J’avoue, je suis un peu sceptique. De devoir quitter ces jeux de rôles que je me plais tant à incarner parce que ça fait sourire. Rire parfois aussi. Restant  néanmoins persuadée que mon esprit enfantin restera toujours à sa place, je garde ce petit trésor de ma personnalité au fond de mon cœur. Pour ceux qui aiment m’observer petite fille. Encore. Et pas femme. Tout à coup.

Je limite au maximum les envies trop ridicules, comme celles de me retrouver devant une série barje, mon biberon de chocolat au lait comme à l’époque de mes cinq ans entre les lèvres, et les yeux pleins d’étincelles. A croire encore et encore au bonheur éternel.

Aujourd’hui, j’ai perdu ces petits bouts de moi d’il y a 10 ans. Tout me manque. Tout plein de pièces du puzzle de mon enfance ont disparus. Dans un ailleurs, je ne sais où. Mais une chose est certaine : ne me considérez pas  comme vous pourriez me percevoir au travers de mon écriture.

Je veux garder la douceur de mes premières années d’insouciance. Comme au temps des premiers sourires.

       Je ne suis  qu‘une femme-enfant.

-Enfant, surtout-